750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Repas organisé par l’oenothèque Alsace et qui est de la partie, bibi et madame. Je vous rassure je vais aussi au restaurant sans Thierry mais bon, la prestation étant toujours au poil et les prix toujours bien calculés je ne vois pas pourquoi je passerais mon temps dans les guide pour trouver les bonnes tables. Bref, RDV au Restaurant du Château d’Audlau qui se trouve, comme son nom l’indique à Barr. Restaurant tenu par Christian Boulard.
Comme souvent, trop souvent, pas de grandes notes car toujours plongé dans l’assiette pour voir s’il n’y a pas de viande que ma femme s’interdit de manger. 
 
 
 
Première série de trois vins servit à l’aveugle. Le but de la manœuvre était de retrouver le terroir après les explications de Thierry. J’ai trouvé en 2 secondes le Kastelberg, les deux autres sont moins évident bien que théoriquement différents. Trop jeune, pas concentré sur la dégustation!! Ou les verres INAO, c’est que l’on s’habitue au Spigelau.
 
Terrine d’agrumes et sauce à la menthe.
 
  • Riesling grand cru Kastelberg 2004, Guy Wach. Le nez est discret, épicé fumé puis prend des notes de pierres chaudes mouillées. Le nez évolue ensuite sur les fruits rouges façon bonbon. La bouche est fine en attaque et grasse en milieu de bouche. La finale est de longueur moyenne.
  • Riesling grand cru Moencheberg 2004, Guy Wach. Le nez est également discret sur la noisette grillée et la menthe. La bouche est plus souple en attaque avec un milieu de bouche également plus rond. Ron ron qu’il fait le vin. La finale est fine.
  •  Riesling grand cru Wiebelsberg 2004, Guy Wach. Le nez est a nouveau discret sur les agrumes. La bouche est tendue et assez minérale. La finale est plus massive. Un riesling classique pour les amoureux du genre.
 
Deuxième série de vins servit à découvert. Les jeunes.
 
Bavarois d’écrevisses au bibeleskaes.
 
  • Riesling grand cru Moencheberg 2004 Armand Gilg. Le nez est très parfumé sur les amandes et la menthe. Sec et fin en attaque il se montre un peu souple en milieu de bouche avec des notes minérales et grillées. La finale est moyenne.
 
  • Riesling grand cru Wiebelsberg 2002 de Boeckel. Ou plutôt Wibelsberg sans le « e », c’est comme cela chez Boeckel. Le nez est minéral et fumé. La bouche est un peu marquée par le caramel. L’acidité est longue donnant beaucoup de race à ce vin. Mais les aromes signent une évolution un poil avancée.
 
  •  Riesling grand cru Kastelberg 2004, Klipfel. Nez explosif de fruits. La bouche est plus rustique. Du très classique, pas mal fait mais ne procure pas grand-chose comme sensation.
 
 
Troisième série de vins servit à découvert. Les vins plus sages.
 
Paysanne de sandre au macis.
 
  • Riesling grand cru Wiebelsberg 2003 Lucas Rieffel. Nez mêlant citron et note de jasmin. Bouche droite en attaque et plus ronde en milieu de bouche. L’ensemble est marqué par une pointe de réglisse.
 
  •  Riesling grand cru Wiebelsberg 1998 de Marc Kreydenweiss. Fleurs sèches et notes évoluées au nez. C’est pas que je n’aime pas ces senteurs mais sur un 1998 !!
 
  • Riesling grand cru Kastelberg 1999 de Remy Gresser. Le nez est marqué par des notes d’encaustiques. L’attaque est grasse puis gagne en tension en milieu de bouche. Un vin austère mais semble t-il assez typique d’un domaine que je ne connais pas. La finale est par contre assez courte.
 
Le vin suivant est servit à l’aveugle avec comme seul indice « un millésime plus ancien ». Je trouve assez facilement, et je ne sais pas pourquoi, le Wiebelsberg mais si j’annonce courageusement un millésime des années 70.
 
  • Riesling grand cru Wiebelsberg 1985 de Remy Gresser. Le nez est net sur les fleurs avec des touches de miel. La bouche est droite, sèche avec une palette aromatique très expressive. La bouche est tendue et toute la classe du grand cru est au RDV.
 
Et pour finir….
 
Croustillant de mangue au jasmin.
 
  • Riesling grand cru Kastelberg sélection de grains nobles 2001, Guy Wach.  Le plus marquant dans cette bouteille est le nez captivant sur le safran. La bouche n’est pas en reste, elle est liquoreuse à souhait et de grande classe. Bon je n’ai pas pris de note.
 
Essai de synthèse. Le kastelberg est un vin binaire. Avec lui c'est on/off. On aime ou pas. Un vin de caractère. Le wiebelsberg a une acidité un peu plus en avant donnant beaucoup de fraicheur. Le moencheberg est un peu plus lourd et plus passe partout que les deux autres. J'aime les trois  avec une petite préférence pour le Wiebelsberg même si le Kastelberg donne de très grandes bouteilles
  
Tag(s) : #Repas-Dégustation 2007
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :