Alsace riesling Patergarten 2004 Domaine Paul Blanck.
Un rosacker 2002 en phase d’oxydation avancée et précoce m’a fait ouvrir cette cuvée que je n’avais pas regouté depuis 2011. Un bon motif pour vérifier le vieillissement d’un riesling en capsule à vis, histoire ne pas limiter ma culture vinique aux livres et autre débat sur le WEB. La vérité est dans le verre après tout et depuis longtemps puisque certain l’annonce en latin.
Le nez est marqué par l’écorce d’orange, des touches crémeuses, de la marmelade d’agrume, du poivre blanc souligné de fraise tagada avec un fond de cailloux. La bouche est ronde, riche dans le sens gras avec un caractère sec. Plus large que profonde, sphérique avec de la densité et une bonne matière dans une acidité fondue. Pointe d’amertume sur la finale friande et sapide. Vin super digeste, gourmand, croquant ; le verre ne touche pas la table bien souvent. Et que dire des notes d’asperge et autre persil, sensibles en 2011, qui ont complétement disparu. Ce Patergarten a très bien vieilli avec sa capsule à vis et elle en a encore sous la pédale mais je n’ai plus de bouteille en stock pour vérifier cela dans 10 ans. 16/20
Stéphane