Flamme & Co.....olé !!

Le Flamme & Co à Strasbourg ou le renouveau de la tarte flammée.

Impossible de passer en Alsace sans gouter à la traditionnel flamenkuche. Une pâte fine avec crème fraiche (parfois un peu moins fraiche) lardons et oignons pour la version traditionnelle, avec du fromage râpé pour la gratinée. Des restaurateurs proposent de façon plus ou moins heureuse d’autres versions de flamenkuche avec des champignons et autres délicatesses puante de la vallée de Munster juste bonne à créer la panique dans la salle. J’ai de tout temps milité pour la version ancestrale de la tarte, pas par militantisme, mais par amour des bonnes choses, il faut bien avouer que la plupart du temps ces errances ne provoque pas de « hourra » d’approbation chez moi tant la réalisation de ces tartes est laissée au hasard et à la bonne humeur du cuisinier.

Les frères Nasti ont réussi à concilier le concept plus que traditionnel de la tarte flammée (touche pas à ma tarte !!), plat simple, rapide que l’on partage et que l’on mange avec les doigts (j’y tiens) à la cuisine créative apportant une touche de modernisme à ce plat que l’on mange finalement lorsque l’on ne sait plus où aller.

Ainsi l’on trouve des flammées « entrée » au fromage frais, aux asperges ou encore au jambon de parme. Des flammées « poisson » au saumon ou noix de saint Jacques, des « viande » au magret de canard voire même à l’entrecôte ! Les produits sont de premières qualités, l’artichaut sent l’artichaut même au milieu d’autre saveur, et la noix de saint Jacques et délicatement relevé d’une huile de truffe sans perturber l’ensemble. La tomate est confite et pas sèche et le parmesan au niveau de l’ensemble.

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Mais bien manger n’est rien sans boire bon, et là c’est presque le paradis. Sylvaner de Seltz, Pinot blanc de Boxler, Riesling de Weinbach, Pinot noir de Gresser, Pinot gris de Paul Ginglinger, Muscat de A.Mann ou encore le fameux riesling Kastelberg de Kreydenweiss. Que des classiques de l’Alsace me direz vous mais une telle carte, même si elle enfonce des portes ouvertes, rassure le client qui n’est pas obligé de faire un choix cruel entre un producteur Haut-Rhinois parfaitement inconnu ou une cave coopérative de second plan.

Toutes ces bouteilles sont en plus proposées à des prix abordables (Et oui, les bons vins ne sont pas beaucoup plus chers que les mauvais par chez nous !) au regard de la qualité des tartes et du cadre du restaurant et vous pourrez les boire dans des vrais verres. Ça a l’air de rien mais c’est toujours plus agréable que dans un verre à pied vert qui pousse habituellement a coté des ces fameuses tartes flammées.   

Une très bonne adresse ou la modernité et les traditions règnent en maitres.  

Stéphane