2 ans que ce blog est ouvert ! Voila le constat de ce matin en passant sur l’interface administrateur.
En 2 ans, 46.540 pages vues, 22.470 visiteurs uniques et 500 articles donc au moins 600 vins commentés.
C’est loin, très loin des sites big-brothers parlant du nez coulant du petit dernier.
Par contre je fais le constat suivant. Je sors assez haut, voire très haut dans google avec les vins qui sont commentés sur mon site et pourtant ça ne bouge pas !!
Voici par l’exemple en utilisant Google ce matin.
1er avec Riesling Rosacker 2005
3ième place avec le Domaine Loew
8ième place avec le Domaine Voillot
16ième place avec le Domaine Josmeyer
16ième place avec le Domaine Weinbach
Plusieurs hypothèses :
-Les vins que je commente, essentiellement d’Alsace c’est vrai, n’intéresse finalement pas grand monde. C’est injuste pour la région mais c’est comme cela. J’ai toutefois de la chance je ne vie pas à Vichy et ma passion n’est pas le Saint Pourcain. Milles excuses aux producteurs de ce vin.
-Les amateurs de vins n’utilisent pas le net pour avoir des infos sur une bouteille, ce qui n’est pas mon cas. L’amateur de vin n’a d’ailleurs pas besoin de se renseigner puisque par définition il connaît le vin et qu’il est le caviste/sommelier de la famille en sortant son gros rouge ou sa sucrette.
-Mon blog est nul, et je n’intéresse personne. Voila un bon argument, difficile à admettre car comme tout le monde j’ai un égo et je suis aussi le caviste/sommelier de la famille.
-Je ne commente pas les vins qui font le buzz, point de bordeaux dans mes lignes ou de grands bourgognes. Là je peux faire quelques choses et je vais ouvrir un peu mon esprit à d’autres régions de France.
-Je ne philosophe sur le vin pour faire le buzz ! Si la solution se trouve dans cette question je suis voué à l’échec car mon blog est construit comme un carnet de dégustation, avec des commentaires simples et francs sur les vins que je consomme en couple ou entres amis. Un rapide tour sur un fil de LPV traitant du sujet « un alsace entre 6 et 10 euros » me fait dire que la toile n’est pas le meilleur support pour discuter vin, la sémantique française aussi riche qu’elle soit ne sera jamais plus parlante que deux nez dans des verres au milieu des foudres ou barrique. La vie de l’amateur de vins est dans la cave, avec le(a) vigneron(ne) et pas uniquement sur la toile virtuelle.
Je suis donc condamné à l’audience que j’ai et qui finalement me fait déjà grandement plaisir même si mon égo en voudrait toujours plus.
Si vous avez des conseils ou des avis je suis preneur.
A vous lire.
Stéphane