750 grammes
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Soirée de reprise chez nous après la trêve des fêtes de fin d’année.

Les présents à cette soirée, la Famille Meyer et un pour la première fois un collègue et sa famille ne sachant pas s’il souhaite que son nom tourne en boucle sur le web je vais taire son nom…..

Tous les vins sont dégustés en aveugle, c’est plus drôle.

1-Sylvaner vieilles vignes 1997 Domaine Paul Blanck :

Une robe relativement soutenue. Le nez m’inquiète lors du débouchage avec des notes d’anis, de thé, de miel. L’ensemble est très aromatique et tellement complexe que j’ai un instant pensé à une oxydation mais il n’en est rien. La bouche est en retrait par rapport au nez, il faut avouer qu’il est tellement éclatant que la bouche ne peut être que derrière. Elle est tendue, assez simple, fine et longiligne mais l’acidité est belle. Volume moyen. Ce sylvaner me laisse une très bonne impression. 15/20

2-Vouvray demi-sec Le mont 1999 Domaine Huet :

La robe est un peu plus soutenue. Le nez est plein, sur des notes de safran sur des touches très fumées. L’orange amer vient compléter le tableau. La bouche est riche mais les 34.5 g/l de sucre sont parfaitement intégrés donnant un moelleux très fin et très digeste. Un bel équilibre pour ce vin encore en vente au domaine. 15.5/20

Passons à table avec un duo de riesling, faut bien en sortir de temps en temps…

3-Riesling grand cru Brand 1996 Domaine Gérard Weinzorn :

Le nez est beurré à l’ouverture puis évolue sur de l’agrume confit de la pierre à fusil avec un coté iodé marqué. La bouche est dense avec de la charpente et beaucoup de matière. L’acidité est finalement très fine mais bien présente. Finale minérale pour ce vin qui est plus qu’agréable. 16/20

4-Riesling Pflaenzenreben de Rorschwihr 1993 Domaine Rolly-Gassmann :

Nez plus racé, semblant plus tendu avec de subtiles touches d’hydrocarbure, de sucre d’orge et de fleurs blanches. La bouche est plus fruitée dans un style sec aujourd’hui avec beaucoup d’ampleur, des senteurs de réglisse  et d’after eight. Plus structuré que le précédent et un peu plus profond. 17/20

5-Mc Laren Vale The Love Grass 2004 Shiraz Domaine D’Arenberg :

Petit tour en Australie pour le premier rouge de la soirée. Enfin rouge !! La robe est noire comme de l’encre. Le nez fleur bon le lard, la cerise noire, la myrtille avec des touches torréfiées et d’amande. La bouche est fraiche mais les tannins sont un peu secs. Reste la gourmandise de se vin et son équilibre point mise en défaut par d’éventuelles trace d’alcool. Se boit pour sa fraicheur. 15/20

6-Nappa Valley Cabernet Sauvignon Private Reserve 1992 Beringer :

Nous passons maintenant aux US avec la deuxième bouteille apportée par Thierry.  Le nez est végétal à l’ouverture puis prend des notes de cacao avec une pointe d’alcool. La bouche est grasse, avec des tannins de la même trempe. C’est très ample, riche dans un style moderne, très fruité et charmeur. Les tannins sont plus serrés en finale ce qui n’est pas pour déplaire et permet de sortir de cette rondeur. Un beau vin noté en son temps 96/100 par Bob Parker. 16.5/20 pour moi.

7-Saint Julien Château Gruaud Laorse 1990 :

Retour en France et ce n’est pas le nez qui va nous contredire tant il est caractéristique de cette région. Des petits fruits rouges, du tabac blond, le menthol. La bouche est tendre, ample tout en finesse et délicatesse mais ne pas comprendre par là la moindre mollesse. Le vin file droit sans vaciller. Douceur soyeux, belle structure et finale plus tannique voilà une fois n’est pas coutume un bordeaux qui me plait. 17.5/20

8-Charmes-Chambertin 2003 Domaine Huguenot :

Certainement la déception de la soirée, et moi qui voulait faire découvrir les grands crus nuitons à mon collègue, mauvaise pioche. Le nez est très charmeur sur le cacao, la cerise noire avec des touches de pain grillé. La bouche est dans le même esprit, ronde, lisse charnue, dense mais manquant de définition. Touche boisée marqué sur cette densité fruitée et pas un pète de tannin. Bon il en faut une….15/20

9-Barsac Château Climens 1979 :

Autant le dire de suite, après 3 jours je ne sais toujours pas si le vin est marqué par un problème de bouchon, si tel est le cas ce n’est pas très massif. Le nez est puissant sur des notes d’écorce d’orange, de physalis mais dieu que l’ensemble est brutal (bouchon ?) La bouche n’est pas très moelleuse qe qui laisse penser que ce millésime n’est pas très botrytisé un peu comme 98. Le milieu de bouche est plus généreux et agréable mais cela ne compense pas la brutalité du vin. Amertume en finale renforçant encore cette impression. 14.5/20


photo 09-01-10

Stéphane

Tag(s) : #Soirées entre amis
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