Riesling Grand Cru Engelberg 1991 André Pfister.
Et oui vous avez bien lu, 1991 ! Je ne suis pas client depuis autant de temps mais Mélanie a eu la gentillesse de nous apporter cette bouteille pour la mesurer aux vins de la soirée (et il y avait de la cartouche). Il a fait merveille en accompagnement de quelques fromages.
Né d’un millésime froid propice au riesling il s’habille aujourd’hui d’une robe dorée, à peine marquée par le temps. Le nez est marqué par l’agrume confit d’une juste maturité, de touches fumées, de touches florales l’ensemble étant un style prenant et puissant et absolument pas sur des ton floraux secs. La bouche est compact, sèche, grasse, long et racée avec une acidité un peu vive le lendemain relayée par cette sapidité salivante caractéristique du grand cru.
Cet Engelberg fût un des rares breuvages à avoir connu la presque vidange le soir même, ne laissant qu’un fond au rédacteur pour faire sa copie. Un flacon dans son jus, en pleine forme, sans ride aucune, signe des grands domaines. Vu les évolutions techniques de ces 20 dernières années il y a fort à parier que les derniers millésimes iront très, très loin. Où s’arrêtera ce domaine ? Rendez-vous dans 30 ans avec un Engelberg 2006, 2007….17/20
Stéphane