C’est dans le cadre de Festi-Festin que se tient ce week-end à Strasbourg la présentation des grands crus, habituellement organisée au Château de la Confrérie Sainte Etienne.
Pendant des heures durant j’ai arpenté les quelques mètres carrés du salon pour découvrir les 2007 et 2008 au format grand cru. Le but de ce salon est de présenter uniquement des grands crus et au moins un cru de 2008 ce qui se révèle assez compliqué car la plupart des vignerons sont encore sur 2006 voire 2007. C’est donc l’occasion de découvrir en exclusivité certaines bouteilles.
58 domaines répartis de Westhoffen à Orschwihr. Pas de grandes notes précises mais des impressions générales sur la qualité que je vois dans ces domaines.
Domaine André Pfister, 53 rue principale Dahlenheim.
1-riesling Engelberg 2006.
Nez sur l’écorce d’orange, la pierre. Acidité pointue en attaque avec un milieu de bouche plus rond sur un beau volume, massif et compact. Finale reprenant le caractère frais de l’attaque. Un grand 2006 sans fausses notes.
2-riesling Engelberg 2007.
Nez plus fin sur la fleur d’orangé, les fleurs blanches mais assez parfumé pour le millésime. La bouche est sèche, tendue, complexe en milieu de bouche avec une forte minéralité tendant le vin.
3-gewurztraminer Engelberg 2008.
Nez fruité, jaunes avec une pointe d’eau de rose du plus bel effet. La bouche est construite sur un superbe effet moelleux/sec avec des aromes plus floraux épicée et toujours salin.
4- gewurztraminer Engelberg 2007.
Nez plus épicé, plus froid presque austère. La bouche est droite en attaque mais présente plus de sucre en milieu de bouche. Beaucoup de race mais cette cuvée devra se fondre. Le 2008 sera prêt plus vite amha.
5- gewurztraminer Engelberg 2006.
Nez plus classique sur les fruits exotiques, le pain d’épices dans un style pur, précis, fumé. La bouche est grasse, fluide, glissante mais encore compact. Cuvée large et impressionnante. Attendre encore pour que la bouche se libère.
C’est toujours un plaisir de déguster chez Mélanie Pfister et ce n’est pas uniquement parce qu’elle participe à nos dégustations, car ces vins sont vraiment au top de l’Alsace dans ce petit village perdu dans le Bas-Rhin. Des 2006 purs et des 2007/2008 qui vont aller loin.
Domaine Remy Gresser, 2 rue de l’école à Andlau.
1-riesling Moenchberg 2008.
Nez parfumé sur les agrumes. Belle matière en bouche, riche complexe, dense dans un style sec, de pierre avec une acidité fondue et longue en finale. Sera prêt rapidement, dans 2-3 ans.
2-riesling Wiebelsberg 2008.
Nez fermé, plutôt floral avec des fines touches de poivre. Bouche fine, aérienne, avec une grosse charge minérale, saline. Un vin verticale comme l’explique Mr Gresser. Bien dans le style du Wiebelsberg.
3-riesling Kastelberg 2008.
Nez fin sur les agrumes. Bouche massive, ample, large, sèche qui va demander un peu de temps pour se faire. Mais on sent la fraicheur à venir dans cette bouteille qui couplée à la matière donnera une grande bouteille dans quelque temps.
4-riesling Kastelberg 2006.
Nez sur le bonbon à l’orange, le poivre. La bouche est grasse, fluide, fondue avec un tout petit manque de pureté par rapport au 2008. Millésime ou bouteille ?
5-riesling Moenchberg 2005.
Nez pierreux sur les fleurs blanches. La bouche est fluide, profonde saline sur les agrumes avec un tout petit moelleux.
6-riesling Wiebelsberg 2006.
Nez confit, fin. Bouche riche, ample, généreuse avec une belle fraicheur dans un style souple mais tendu en finale.
7-pinot gris Wiebelsberg 2008.
Nez charnu, sur les fruits blancs, le poivre avec des touches encore fermentaires. Ample en bouche et sec en attaque il termine sur des notes réglissées.
8-riesling Wiebelsberg vieilles vignes 1998.
Nez sur l’anis, la réglisse, la fleur d’orangé. La bouche est puissante, racée, ample dans un style très mur, presque confit. Bouteille aujourd’hui au sommet de sa forme.
Une belle série sur les trois grands crus de ce village. Les Moenchberg seront les plus précoces à déguster, les Wiebelsberg les plus aériens grâce au terroir gréseux et les Kastelberg les plus longs à ce faire avec beaucoup de race et de complexité.
Domaine Maurice Schoech, 4 route de Kientzheim à Ammerchwihr.
1-riesling Kaefferkopf 2008.
Nez sur la réglisse dans un ensemble discret. Bouche souple en attaque avec une acidité précise sur une belle matière. Vin issu du haut du grand cru côté Ammerschwihr sur un socle granitique.
2- riesling Kaefferkopf 2005.
Millésime encore en appellation Alsace et non grand cru. Nez confit, sur le miel, la cire et une pointe d’encaustique. La bouche est ronde, compact, puissante avec une acidité fine, fondue et digeste.
3-Harmonie « R » 2007.
Issu d’une complentation sur le grand cru Rangen de Thann. Nez exotique, sur les épices et une touche fumé. La bouche est glissante, avec une acidité présente et diffuse.
4-muscat Mambourg 2008.
Très joli nez, charmeur, sur les fleurs, les épices, le menthol et l’eucalyptus. La bouche est douce, consensuelle mais fortement sapide et saline. Il faudra y revenir dans quelques temps pour voir comment se comportent les sucres.
5-gewurztraminer Kaefferkopf 2008.
Nez dense, fruité, épicé. Bouche charmeuse, élégante, aérienne qui plaira au plus grand nombre.
6- gewurztraminer Kaefferkopf vendanges tardives 1989.
Nez fumé sentant très fort la morille séchée. La bouche est ample, fluide aérienne malgré la forte teneur en sucre résiduelle (80gr si ma mémoire est bonne) Une bouteille magnifique qu’il faudra je pense réserver au amateur du genre tant nous sommes loin des nez frais en claquant des 2007-2008.
Une belle démonstration sur le Kaefferkopf aujourd’hui grand cru mais il n’avait pas attendu d’atteindre ce rang pour faire de belles bouteilles. Au fait, vous savez pourquoi le Kaefferkopf est le cru le plus connu d’Alsace. La maison Jux de Colmar, aujourd’hui absorbée par Wolfberger commercialisait en négoce une belle proportion du Kaefferkopf et cette maison Jux avait depuis le début du siècle dernier des succursales dans toutes les régions de France.
Domaine de l’Agapé, Vincent Sipp, 10 rue des tuilleries à Riquewihr.
1-riesling Schoenenbourg 2007.
Nez discret floral. Bouche fine, élégante, sèche et aimable avec une acidité souple, précise mais consensuelle. Pourra se boire rapidement
2-riesling Rosacker 2007.
Nez lui aussi discret, floral. Bouche présentant une petite rondeur donnant de la puissance. Beaucoup de salinité, de mâche et de tension dans cette bouteille parfaitement sèche en finale. Ca vibre.
3-riesling Osterberg 2007.
Nez plus riche, plus confit sur les agrumes, les fleurs blanches. La bouche est droite, à peine moins sèche avec beaucoup de volume dans un style généreux et opulent.
4- riesling Osterberg 2008.
Nez fermé, citronné et fumé. Bouche ample, large avec une acidité profonde.
5-riesling Rosacker 2008.
Nez sur les fruits blancs, l’ananas. Bouche à nouveau racée, saline avec une acidité de folie, massive, prenante et profonde.
6-pinot gris Osterberg 2007.
Nez fruité mais marqué par une toute petite pointe de sous-bois, mais cela reste frais. La bouche est charpentée, ronde et ample, aromatiquement plus franche.
7- pinot gris Osterberg 2008.
Nez sur les fruits jaunes. Bouche encore une fois généreuse, ample et fluide.
8- gewurztraminer Schoenenbourg 2007.
Nez classique sur la rose et autres fleurs du genre. Magnifique bouche, aérienne, racée avec une forte minéralité attaquant sur une belle matière riche et terminant sur une tension inhabituelle sur ce cépage. Certainement le gewurztraminer de l’année.
Jeune domaine que celui de l’Agapé (amour en grec) puisque le premier millésime est 2006 mais quelle carte des vins !! Schoenenbourg de Riquewihr, Osterberg de Ribeauvillé, Rosacker d’Hunawihr….Que demander de plus ?
Domaine Marcel Deiss, 15 route du vin à Bergheim.
1-Alsace 2008.
Complentation de tous les cépages. Nez sur le raisin frais, la mirabelle. La bouche est fraiche, tendue, aérienne mais encore sur des arômes fermentaires.
2-Engelgarten 2005.
Nez sur la bergamote, l’écorce d’orange. La bouche est fumée, racée sur la pierre à fusil dans un esprit sec.
3-Schoeffweg 2004.
Nez sur les fruits jaunes évoluant sur les agrumes. Plus doux, plus généreux mais aussi plus dense que le précédent avec une belle tension et un coté tannique en finale.
4-Grassberg 2005.
Nez torréfié, réglissé sur le café avec de belles touches de mandarine. La bouche est riche, puissante, massive et fruité.
5-Gruenspiel 2005.
Nez épicé. Bouche glissante, très concentrée dans un style rond.
6-altenberg de Bergheim 2005.
Nez sur la figue, les dattes, le tout confit avec des touches plus fraîches de fruits blancs. La bouche est aérienne, extrêmement complexe et complète. Toute l’Alsace dans une bouteille. L’ensemble est frais, tendu, racé avec un moelleux au millimètre (100gr de SR)
Les vins du domaine Deiss sont tellement complexes et profonds que les déguster en 15 minutes est presque une hérésie car en les prenant à la volé ils peuvent paraître relativement semblables dans leur structure toujours riches, amples, structurés. Reste l’Altenberg 2005, certainement la bouteille la plus aboutie dans son style.
Domaine Clément Lissner, 20 rue Principale à Wolxheim.
1-riesling Altenberg de Wolxheim 2007.
Nez sur la fleur d’orangé, la bergamote. Bouche ronde, confite avec une acidité très puissante et beaucoup de salinité.
2- riesling Altenberg de Wolxheim 2008.
Nez discret sur les fleurs. Bouche elle aussi saline, sapide, sèche et pure dans un style droit. Impression tannique en finale.
Je goute beaucoup mieux le 2007 que lors de la Masterclass de Thierry. En ce temps là le 2007 me semblait beaucoup plus évolué. Il n’en est rien et je pense donc à un problème de bouchon. Ces 2007 et 2008 sont purs, racés et tanniques en finale.
Domaine Valentin Zusslin, 57 grand rue à Orschwihr.
1-riesling Pfingstberg 2008.
Nez frais encore un peu fermentaire. Belle tension en bouche avec de la matière, des pierres de l’orange avec une toute petite pointe de SR.
2- riesling Pfingstberg 2007.
Nez confit sur la bergamote, le bonbon. Bouche sur les agrumes, structurée par une acidité fine et plaisante, longue et élancée.
3- riesling Pfingstberg 2006.
Nez un poil millésimé sur les champignons sec, la morille. Bouche dans le même registre, manque de netteté avec des touches d’eucalyptus.
4- riesling Pfingstberg 2005.
Nez fermé. Bouche riche, dense avec une acidité profonde. Superbe expression de terroir combinant profondeur et légèreté.
5- riesling Pfingstberg 2004.
Nez précis, frais sur le menthol. Bouche riche elle aussi, ample avec une acidité aujourd’hui fondue. Finale saline.
6- riesling Pfingstberg 2003.
Nez discret sur les fruits blancs. Bouche dense, fine avec une acidité fondue et précise.
Je connais mal ce domaine car très loin de chez moi. Les rieslings sont tous purs avec un bémol sur le 2006 mais ouch les prix. Dans les 25-30 euros la quille au salon.
Domaine des Marronniers, Guy Wach, 5 rue de la commanderie à Andlau.
1-riesling Wiebelsberg 2008.
Nez citronné. Bouche tendue, saline mais encore compacte avec une acidité longue.
2-riesling Moenchberg 2008.
Nez discret, plutôt floral. Bouche un peu plus riche, plus ample avec une acidité plus diffuse, plus intégrée. Ensemble puissant plus imposant.
3-riesling Kastelberg 2008.
Nez sur les agrumes confits. Bouche présentant un volume généreux avec une forte salinité dans une matière encore compacte. Vin complet qui devra patienter dans la cave pour s’ouvrir.
4-riesling Wiebelsberg 2007.
Nez sur l’anis et les agrumes. Bouche légère, aérienne, dans un style frais et élancé avec une belle minéralité.
5-riesling Moenchberg 2007.
Nez encore une fois, fin et discret sur un 2007. Bouche dense, profonde et puissante avec un coté salin marqué.
6- riesling Kastelberg vieilles vignes 2007.
Nez exotiques évoluant sur les fruits blancs, la pêche. Bouche finement moelleuse, généreuse avec une acidité très bien en place donnant beaucoup de profondeur.
7- riesling Moenchberg 2006.
Nez sur le bonbon à la fraise. Bouche présentant un petit moelleux sur des notes de mirabelle.
Comme chez Gresser, les trois terroirs d’Andlau se montrent sous des traits différents. Un Moenchberg rond, un Wiebelsberg aérien et un Kastelberg racé.
Domaine Boeckel, 2 rue de la montagne à Mittelbergheim.
1-riesling Wiebelsberg 2008.
Nez sur les agrumes, le citron et le menthol. Bouche douce, avec une touche de résiduelle marquée par une acidité un poil en avant.
2-riesling Wiebelsberg 2007.
Nez pierreux, plus austère. Bouche avec le même profil mais avec une acidité plus en place. Finale aromatiquement puissante.
Domaine Etienne Loew, 28 rue Birris à Westhoffen.
1-riesling Altenberg de Bergbieten 2008.
Nez floral mêlé à des notes d’agrumes fins. Bouche racée, élancée, parfaitement sèche, droite avec une forte salinité. Finale longue.
2- gewurztraminer Altenberg de Bergbieten 2008
Nez exotique sur les épices douces. Bouche très épicée, grasse glissante avec une forte minéralité. Très grosse matière et profondeur sans fin.
Deux superbes 2008 de ce domaine que je suis et que j’ai vu grandir depuis le millésime 2000. Un pas de géant en 8 millésimes et le suivant va encore repousser les limites.
Domaine Frédéric Mochel, 56 rue principale à Traenheim.
1-riesling Altenberg de Bergbieten cuvée Henriette 2008.
Cuvée de vieilles vignes. Nez discret, sur les fruits jaunes. Bouche très grasse, ample et puissante, avec de larges épaules. Forte minéralité dans ce vin structuré et charpenté.
2-riesling Altenberg de Bergbieten cuvée Henriette 2007.
Nez plus floral. Bouche fraiche avec une petite rondeur sur un ensemble salin. C’est long large et bien bon.
3-muscat Altenberg de Bergbieten 2007.
Nez très parfumé, sur les fruits blancs, le raisin frais. La bouche est dense, plus que le riesling, très profonde avec forte salinité dès l’attaque. Fin et long, un grand vin de terroir avec comme support le muscat.
Ancien client de ce domaine, je redécouvre depuis peu les cuvées. Et bien c’est toujours aussi bon, précis et charpenté. Le muscat est sans conteste un des plus grands jamais fait en Alsace.
Domaine Bott-Geyl, 1 rue du petit château à Beblenheim.
1-riesling Schoenenbourg 2008.
Nez sur les agrumes confits et les fleurs. Bouche large, ample avec une acidité discrète en attaque mais plus marqué en milieu de bouche.
2-riesling Schoenenbourg 2007.
Nez discret, fermé. Acidité plus franche, plus marqué en attaque dans un ensemble sec, long avec une belle matière.
3-riesling Schlossberg 2008.
Nez exotique, sur des notes de tisanes, de verveine. La bouche est longiligne avec un joli gras et une acidité puissante donnant de la profondeur. Beaucoup de sapidité dans ce riesling.
4-riesling Mandelberg 2008.
Bouche douce avec une acidité sous-jacente allégeant le tout mais le vin reste charnu. Termine un peu plus sec.
5-pinot gris Furstentum 2005.
Nez sur les fruits à chairs blanches, très expressif, presque exotique. Frais en mise en bouche ce pinot gris sera plus rond plus fondu par la suite.
6-pinot gris Sonnenglantz 2007.
Nez torréfié, sur le café, le moka. La bouche est elle aussi charpentée, avec du moelleux et une acidité contenue sur des notes de café et d’agrumes.
Encore un domaine que je maitrise mal, voire pas du tout mais le premier contact est concluant. Belle palette de terroirs avec pas moins de 5 grands crus y compris le confidentiel Mandelberg.
Domaine Barmes-Buecher, 30 rue sainte Gertrude à Wettolsheim.
1-riesling Steingrubler 2008.
Nez discret. Bouche complexe, pure, nette avec beaucoup de densité et de très forte salinité. Belle et puissante acidité.
2-riesling Hengst 2008.
Nez lui aussi discret. Bouche profonde un peu dans le même style que le précédent. Puissant, large et massif.
3-riesling Steingrubler 2007.
Nez discret, pas exubérant pour un sous. Un peu moins salin et plus rond que le 2008. Toujours de la profondeur.
4-riesling Hengst 2007.
Nez sur les agrumes presque confit mais encore frais. Bouche moelleuse, complexe, avec une belle matière.
Le dernier vin gouté de ce domaine était un 2006. Il ne m’avait pas convaincu. Les 2008 et 2007 sont beaucoup plus nets mais les profils aromatiques sont un peu les mêmes si l’on ne prend pas le temps de les découvrir. A revoir donc mais pas sur un salon.
Domaine Hering, 6 rue Sultzer à Barr.
1-riesling Kirchberg de Barr 2007.
Nez pierreux. Bouche tendue, racé avec une salinité rocheuse.
2-riesling Kirchberg de Barr 2005 cuvée Emile Gustave.
Nez confit, sur les agrumes. Notes fumées. La bouche est douce, avec un moelleux fin sur une acidité profonde. Ensemble frais même si très mur.
3-Gewurztraminer Clos Gaensbronnel Kirchberg de Barr vendanges tardives 2006.
Nez riche sur les agrumes. Bouche fluide avec une liqueur fine mais généreuse. Belle salinité signant le terroir avec une finale sur la réglisse et le beurre salé.
Voilà c’est fini. 68 vins dégustés sur 13 domaines de références en Alsace.
Les 2007 sont souvent discret aromatiquement avec des structures longilignes le plus souvent secs mêmes si certains vins sont un peu plus doux.
Les 2008 présentent des matières bien supérieures et des acidités encore plus importantes même si ces dernières peuvent paraître plus digestes et moins tendus grâce à des matières plus imposantes.
Deux grands millésimes de suite en attendant le dernier de la trilogie, 2009.
Stéphane