Un soir de juin quelque part à Nancy, une bouteille de Pouilly Fuissé Ferret 1990 arrive sur la table. L’œil du propriétaire de la bouteille commence à briller à l’idée de pouvoir enfin la boire et puis….pan sur le goulot. Le bouchon fait encore parler de lui et à fond cette fois, le breuvage est absolument imbuvable en l’état.
Et c’est à ce moment là qu’il sort une horreur de son placard. Une espèce de bécher avec une grappe d’un kitsch absolu. Il verse le vin, trempe la grappe (pas de mauvais gout SVP) et au bout de 5 quilles, donc 2 heures, plus rien.
Plus un poil de bouchon (toujours pas de mauvais gout SVP) au nez et la bouche est superbe de tension et de droiture…..le reste ici. Et oui madame, monsieur, ça marche et même bien.
Et bien moi aussi je veux cette arme fatale car le palmarès des bouteilles bouchonnées et pas mal cette année avec un Angelus 85, deux rieslings et un Monthélie. Vu le temps de traitement – au moins deux heures – et son coût (5 euros) j’aurais laissé tomber pour un des rieslings et le Monthélie mais l’Angelus 85 à 80 euros vaut bien les 5 euros et un peu de temps.
Tout cela pour dire qu’au lieu de râler, ce que j’aime bien faire, on peut agir et combattre ce fléau !!!
Vivement la prochaine pour tester. Bon en même temps il paraît que c’est une arme de dissuasion massive et que les bouteilles daubées se font discrètes, une fois la bête dans la maison. A suivre donc…..
Stéphane