Découverte des vins du domaine Pacalet chez un caviste de Strasbourg initialement au travers de 3 rouges auxquels viennent se rajouter un blanc et un autre rouge.
Après une présentation rapide du domaine, passons à la verticale annoncée.
Mini verticale de gevrey-chambertin du domaine Pacalet. Car pour définir une droite, verticale ou horizontale, il faut au moins deux points, et nous en avons trois. Quelle chance !!
Gevrey-Chambertin 2007 Domaine Philippe Pacalet (pas de prix affiché) :
Robe tendre et très légèrement trouble. Le premier nez est fortement médicinal, sur l’eucalyptus avec une toute fine pointe de volatile qui s’estompe rapidement pour laisser place à des fruits rouges, frais du genre framboises ou cerises rouges. La bouche est strict, fine, tendue avec des tannins croquants. L’ensemble est soyeux mais manque pour moi de volume, d’ampleur. La finale est un peu sèche sur des notes boisées.
Gevrey-Chambertin 2005 Domaine Philippe Pacalet (48 euros) :
Même robe que le précédent à peine plus soutenue. Le nez est réduit, presque animal, une bête propre mais animal. Il évolura sur des notes florales de rose. La bouche à plus d’ampleur, plus de matière que le 2007. La structure est belle avec de beaux tannins fermes mais la finale est à nouveau un peu sèche.
Gevrey-Chambertin 2001 Domaine Philippe Pacalet (plus en vente) :
La robe est pile poil la même. Le nez est végétal, s’ouvrant sur un registre plus floral et réglissé. La bouche est fluide, droite mais la structure est légère. Tout est bien en place mais sans grandeur.
Les bonus……
Pommard 1er cru 2007 Domaine Philippe Pacalet (certainement plus de 80 euros vu les gevrey 1er cru) : Assemblage issu des Arvelets et des Chanlins.
La robe est plus sombre. Le nez est toasty, sur le pain grillé avec des touches épicés et de chocolat noir avec un fond iodé. La bouche est massive, structuré et tannique. Ce pommard est d’un tout autre niveau que les 3 gevreys. C’est plein, ample et avec un fort caractère.
Meursault 2007 Domaine Philippe Pacalet (64 euros) : Assemblage issu des Narvaux et des Grands Charrons.
Le nez est fermé, sur des notes de citron et de sardine. La bouche est beurrée, grasse, glissante et fluide. L’acidité est fine mais n’arrive pas à décompacter, à dérider l’ensemble.
Voilà......
Voila le tour d’horizon du domaine Pacalet via ce caviste est terminé. C’est un peu court, mais la vision de Philippe Pacalet est clairement expliqué et mise en avant sans excès aucun, ce qui est
fort appréciable. J’étais prêt à prendre la fuite en cas de tentative de bourrage de crane sur le thème du bien contre le mal.
Reste la plus grande interrogation de la soirée pour moi, les prix ?? Je ne sais pas d’où proviennent ces tarifs mais ils semblent un peu irréels et un peu éloignés de ce que j’avais dans le verre, ou alors je suis à coté de la plaque, ce qui n’est pas à exclure.
Stéphane