Alsace Riesling Patergarten 2004 Paul Blanck :
Bouteille achetée sur place en septembre 2007 lors de ma dernière visite au domaine. La capsule vis Stelvin m’avait à cette époque interpellé car j’étais encore (le suis-je encore ?) partisan du bouchon liège avec son magique tire-bouchon. Et puis, le temps passant, les déceptions s’accumulant au fil du temps, j’ai commencé à me persuader qu’il ne fallait pas rester sur des acquis et sur l’historique bouchon liège qui nous pose tant de problèmes et d’énervements. Je retrouve donc cette bouteille 4 ans après son achat, et elle est en pleine forme.
Nez de pierre, de sable, d’amande, de pamplemousse, d’orange avec des touches exotiques et une toute petite trace végétale au réchauffement - mais juste parce que la cherche – accompagnant quelques relents d’hydrocarbure. La bouche est sphérique, d'une juste maturité (attention au sens des mots) fraiche avec une acidité large et franche, du gras apporté par le terroir et la matière car le vin est sec avec 5 g SR. Finale minérale avec une fine amertume et des notes de réglisse.
La famille Blanck fait partie de l’histoire des vins d’Alsace et je le rappelle souvent, mes beaux moments de vieux millésimes sont souvent des Blanck. Ce 2004 aujourd'hui à pleine maturité est issu d’un beau terroir de grave dans le cône de déjection de la Weiss sur la commune de Kientzheim. Il n’a pas la puissance et la profondeur du grand cru de l’autre coté du village mais il est fort bon, propre et plaisant. Un domaine dont je vais regouter les vins après une période d’éloignement. 16/20
Stéphane