Chambertin 1949 Thomas Bassot. Il y a des bouteilles que l’on contemple des années dans sa cave sans savoir si elle touchera un
jour une table. C’est le cas de cette bouteille que je garde depuis 2003 et la rencontre, Olivier et Thierry a sonné l’ouverture de cette bouteille que je voulais grande. Elle
prouvera que, le millésime aidant, ce grand cru de Chambertin à quelque chose de magique. Il faut pour s’en convaincre, lire dans les yeux des convives lorsque vous vous battez pendant 5 minutes
pour dégager un bouchon en bien mauvais état. La robe de ce Chambertin est assez légère, mais point n’est besoin de couleur lorsque la matière est là. Le nez est assez typique des vieux vins sur
ces notes de cuir et de fruits rouges compotés. Le touché de bouche est superbe, les tannins sont très fins mais bien là. Ce vin est bien vivant. Une caresse soyeuse envahit la bouche pendant
de longues minutes et le partage de cette bouteille fut un grand moment pour moi. Arrive enfin la finale, elle est, douce et semble interminable, deux qualités qui signent les grands et vieux
Côte de nuits. Un vin qui fait plus que de raconter une histoire, il fait parti de l’histoire.
stéphane
stéphane