750 grammes
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Point de départ des 24 heures du Riesling 2006 organisées par L’Oenothèque Alsace. Accueil dans la salle Capitulaire du château et après une séance d’ouverture de bouteilles nous attaquons le voyage dans le temps. Au programme, le riesling sur 52 ans.
Les vins sont servit par millésimes décroissants, comme mes notes d’ailleurs se qui démontre mes limites en terme de quantité de vins évaluables en deux heures.
 
 
        I.      Riesling Heimbourg 1998 Cave coopérative de Turckeim. Nez dense sur les fruits exotiques et le miel, évoluant sur les agrumes et les notes crayeuses. La bouche est ample en attaque avec une acidité marquée. La bouche suit son chemin et l’ampleur est toujours de mise. La minéralité devient vraiment prenante. La finale est un peu chaude. Une belle bouteille pour lancer le week-end même si elle manque un peu d’élégance. BIEN
     II.      Riesling 1991 cave de Sigolsheim. Le nez est évolué avec des notes de cuir et de fleurs sèches sur une trame finement minérale. La bouche est creuse, sans grand relief et manquant vraiment d’intérêt. La finale est asséchante. BOF
   III.      Riesling 1987 Baumann. Nez net de fraise et de cassis faisant penser à un vieux muscat. La mise en bouche est douce et l’acidité ne trouve pas ou plus sa place. Dommage car le vin est riche et présente une belle ampleur. BIEN
 IV.      Riesling 1979 Eblin-Fucks. Nez minéral avec des notes de foin et des notes grillées. L’attaque est cette fois assez franche avec une acidité en place qui enveloppe bien la bouche. L’ensemble est gras avec de belles torréfiées. TRES BIEN
     V.      Riesling Geisberg 1978 Robert Faller. Nez de cassis mêlé au cuir et la poussière. Disons vieux. La bouche est droite et sèche mais trahit l’age avancé de la bouteille. L’acidité est marqué est présente. BIEN
 VI.      Riesling 1978 Wieschlen. Nez très parfumé avec des notes de menthe et de cassis. La mise est ample puis gagne en finesse avec une acidité agréable et précise. A nouveau des notes torréfiées en fin de bouche. BIEN
VII.      Riesling Frédéric Emile 1978 Trimbach. Nez discret. La bouche est marquée par une acidité limite agressive. Pas un super FE. BOF
VIII.      Riesling 1974 Domaine Weinbach. Nez de vieux fino, avec des notes rancio tirant sur le pétrole lampant. La bouche est vieille mais présente encore un reste de belle matière. Les aromes sont plus proches de la croûte de fromage que l’agrume mais l’ensemble est encore intéressant et je penche plus sur un défaut de bouteille ponctuel. A revoir. BIEN
 IX.      Riesling 1973 Cave de Pfaffenheim. Nez discret et très fin. La bouche est fluide, légèrement piquante et souple sur la menthe fraîche. Une bouteille très agréable à boire et qui prouve une fois de plus la belle tenue des caves coopératives dans les millésimes difficiles. TRES BIEN
     X.      Riesling 1970 Edmond Rentz.  Nez très parfumé, floral sur des notes de jasmin avec une évolution sur les fruits rouges. L’attaque est ample avec une acidité fondue sur une très belle matière avec beaucoup de gras et une forte minéralité. Une superbe bouteille d’un millésime pourtant assez moyen, du moins sur le papier. EXCELLENT
 XI.      Riesling 1968 Josmeyer. Nez pas très net sur la fougère et le chèvrefeuille. Belle bouche, droite en attaque mais passant vite sur un équilibre plus rond avec des sucres résiduels. La bouche est torréfiée. BIEN
XII.      Riesling 1967 Antoine Gaschy. Nez frais sur des notes florales et mentholées. Bouche un poil molle et manquant un peu de structure. BIEN
XIII.      Riesling cuvée Extra 1966 Jérôme Lorentz. Nez assez discret mais ne manquant pas de fraîcheur et d’élégance. La bouche est droite en attaque mais passe au demi-sec en milieu de bouche. TRES BIEN
XIV.      Riesling 1961 Charles Wantz. Nez très net sur les fruits secs, la noix évoluant sur les fruits rouges. La bouche est généreuse, très ample avec une acidité un peu juste pour faire un équilibre parfais. TRES BIEN
XV.      Riesling 1961 Jules Muller. Vinmort avec des aromes trop vieux. Il en fallait un, c’est celui-ci. BOF
XVI.      Riesling 1954 Jules Muller. Le nez présente des notes beurrées et torréfiées, l’ensemble est encore très élégant. La bouche est droite, très fluide dans le même registre que le nez. Un vin superbe pour son age qui fait taire les rumeurs sur le non vieillissement des Alsace. TRES BIEN
 
 
Une série absolument magnifique de vieux rieslings sur 52 ans avec que des surprises et beaucoup de confirmation.
1979 est un grand millésime en Alsace, aussi grand que 1978 est petit ; bon disons moyen sans plus. Autre confirmation, ou enfonçage de porte ouverte, les millésimes froids et difficiles font de grands vins en Alsace comme 1987, 1973 et 1968 qui se présente une fois de plus dans un style demi-sec.
 
 
 
Stéphane
 
 
 
 
 
 
Tag(s) : #A la confrérie Saint Etienne et CIVA
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