750 grammes
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J’ai eu la chance de dîner avec deux chevaliers samedi soir. Entendez par là deux chevaliers de DC, enfin réunis. J’ai nommé Thierry et Olivier, qui n’a pas hésité à franchir les Vosges, quitter sa Lorraine, pour venir se réfugier en Alsace.
Repas de Dciens donc vin pour des Dciens, et la commencent les problèmes. Que servir à ces deux monstres du vin qui ont déjà tellement vu de bouteilles passer entre leurs mains.
Faire un vide cave ne serait pas digne de la maison Wasser, alors j’ai mis les petits plats dans les grands, enfin je pensais….
 
Rencontre et mise en bouche avec un Crémant Brut de Frédéric Mochel acheté il y a plus de 6 ans. Un crémant particulier qui évoque aujourd’hui les fruits secs, la noix avec des relents d’huître. La bouche manque de nerf avec une bulle fine mais ample le tout étant très court.
Suite des opérations avec un champagne Brut Substance de Jacques Selosse au nez de fruits blancs et de mie de pain. Il n’y a pas photo avec mon nanard de crémant. La bouche est généreuse et très large. Je ne suis pas fanatique des bulles mais cette cuvée est agréable à boire. Une découverte pour moi.
 
Passons aux choses sérieuses sur l’entrée avec un Riesling Saering 2001 des Domaines Schlumberger. Une demi-bouteille à la bouche plus ronde que d’habitude et je vois déjà la tête d’Olivier disant « oui c’est bon mais pas sec » les explications de Thierry aidant nous avons conclu a une erreur de service (moi) Le vin aurait supporté deux/trois degrés de moins.
Passons la bévue de service et sortons la quille blanche de la soirée, un Riesling Brand 1996 de Josmeyer. Très joli nez sur les fruits rouges. tout cela semble tendu. La bouche confirme cette tension avec une bouche fine et droite « oula c’est plus sec » ben oui Olivier tu veux du sec…en voila. Cette bouteille ne m’a pas franchement emballé. Attendre ? Sûrement…. trop tard ? Je ne pense pas.
Un fond de bouteille de Riesling altenberg de bergbieten 1998 de Rolland Schmitt affreusement court, histoire de relativiser le brand et de marquer la différence entre la finesse d’un granit et la puissance (relative) d’un calcaire.
 
Passons à la cote de bœuf aux herbes et ces rouges. Un  Morey Saint Denis 1er cru Clos des Ormes 2002 Domaine Georges Lignier pour débuter. Le nez est minéral, presque animal. La bouche semble légère mais la matière est là. Un vin bien fait qui ne souffre pour moi d’aucun défaut. Un Vosne romanée suivra de prêt, un clos brulée 1990 de Camille Giroud. Je vais laisser Thierry en parler car le service et la cuisson de la cote m’ont qlq peu éloigné de cette bouteille, des autres aussi mais pour d’autres raisons.
 
Ne sachant pas quoi proposer en découverte vinique j’ai regardé de prêt mon casier spécial vieux trucs et en trois coups de tire bouchons……..
Pauillac Haut Bages Libérale 1975 pour commencer, un Mercurey clos La Marche (sans année, environ 1950) Bouchard Ainé suivi de prêt par Saint Emilion GCC La GaffelièreNaude 1937. Pas de prise de note pour moi mais des sensations.

Le Pauillac 1975 est littéralement écrasé par le Mercurey qui outre une fantastique étiquette (qui a d’ailleurs guidée mon achat) s’est montré au mieux de sa forme. Les mercurey ne sont pas toujours super fins mais celui-ci est absolument divin de densité et de complexité. Le Saint em 1937 semble un peu plus fatigué mais que dire d’une bouteille de 69 ans, rien, on boit et nous avons bu.
 
Fromage, dessert et ouverture d’un Maury 1998 de la Coume du Roy, trouvé à l’aveugle par Thierry (il m’énerve)
Finale sur un muscat Goldert SGN de 1989 de Burn. Pour des raisons techniques je n’ai eu accès à cette bouteille dont il reste les ¾. Elle attend gentiment dans la cave.
 
Merci à Olivier pour sa visite en Alsace et merci aux chevaliers pour les bouteilles apportées au repas.

stéphane 
Tag(s) : #Soirées entre amis
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